samedi, avril 01, 2006

Forgive Me


(Octobre 2005)
Fébrile tu te sens, tu viens de comprendre
Tu voudrais son si beau sourire lui rendre
Tu as fait mal et tu ne sais plus comment t'y prendre
La serrer si fort dans tes bras ou plus bas descendre

Pardon, six lettres qui raisonnent dans ta tête
Tu n'arrives pas à le prononcer, c'est bête
Coupable tu es, et tu le sais, tu as une dette
Ton coeur dans un étau, tu restes muette

Comme réparer ton erreur, humaine tu restes
Une croix sur ton dos, cette vision tu détestes
Tu aimerais effacer tout, oublier ce geste
Mais c'est là en toi, cette autre qui se manifeste

Tu donnes tout pour remonter cette pente
Tu t'accroches tu refuses la descente
A contre courant, les chemins tu arpentes
Foncer avec cette attitude nonchalante

Tu te persuades que tu vas t’en sortir
Que plus jamais tu ne voudras partir
Tu veux de ce mal vraiment en finir
Gagner la partie, laisser le lion rugir

« Laisser le passé redevenir le passé »
Ton credo, ne pas le laisser te dépasser
Construire une vie au présent sans penser
Que demain tout recommencera c’est forcé !

« Don’t let me die » tu appelles à l’aide
Enfin tu comprends que ton remède
C’est prendre la main encore tiède
De l’Autre ami, l’étrange messager ….

Parler, se vider, crever l’abcès
Arriver avec joie à se surpasser
Rien que pour regagner sa confiance
Donner tout pour une seconde chance
Organiser ta vie, changer d’attitude
Ne plus se laisser gagner par l’incertitude
Ne plus écouter ses voix intérieures, qui te poussent vers le vide
Et lâcher prise enfin, ne plus être fantôme, ne plus être livide

Marcher tout droit pas à pas sans se retourner
Oublier les maux, et laisser la roue tourner
Il me faut y arriver pour que tu puisses me pardonner


Je donnerai tout pour que tout redevienne comme avant
Et si je le pouvais vraiment j’enverrai tout ce qui me ronge au vent

Toujours tout faire pour que tu sois « bien »

Avouer mes fautes mais retrouver ses liens
Il te faudra sûrement du temps
Mais si tout s’en va, ne pars pas
« Envole-moi » loin de tout ça

(Avril 2006 et pour toujours)

merci ...

Je n'ai jamais su exprimer mes émotions ailleurs que sur papier
L'apparence indifférente, une carapace épaisse en acier
J'ai beaucoup de mal à dire les mots sans circonvolution
Je ne suis quun brouillon, tout en ambiguïté et confusion

On a beaucoup de mal à me cerner, à voir où je veux en venir
Beaucoup de mal à comprendre ce que je peux bien ressentir
J'use de silence, de phrases inachevées, de métaphores abstraites
J'en décourage beaucoup, dautres s'arrêtent de manière distraite

Mais toi, tu as su voir plus loin, me toucher au plus profond de mon âme
Tu as su m'émouvoir, m'adoucir, me calmer et sécher mes larmes
Tu as réussi à me persuader que Demain valait encore la peine
A appréhender les problèmes et la Vie de façon plus sereine

Tu m'as réconciliée avec les mots, pour exorciser les maux éternels
La vie a choisi, j'avais besoin d'affection, de tendresse maternelle
Je voulais en finir et sur ma route j'ai rencontré ma deuxième maman
L'heureux hasard, cette main que tu m'as tendue au bon moment

Je n'aurai jamais assez de mots pour te dire ce mot que tu ne veux pas lire
Ces cinq lettres qui sont gravées dans mon coeur, et j'ai envie ce soir de te dire
Que j'ai besoin de toi près de moi, je veux que rien ne désunisse nos liens
Que je veux le plus beau et le meilleur pour toi, que tu ailles toujours bien

Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée, je ne pouvais pas mieux rêver
Tu as un coeur si riche, si exceptionnel, qui mérite juste d'être aimé et préservé
A tes côtés, je me sens bien, je peux tout te dire, je n'ai plus peur
Tu mécoutes toujours, tu me conseilles, toujours avec douceur

Si je ne t'avais pas, je demanderai au Ciel de t'inventer
Tu es la seule à savoir trouver les mots pour me rassurer
Tu es la seule avec qui jamais je ne me vexerai
Tu es la seule à qui je pourrai tout pardonner

Par moment, j'aimerai me blottir dans tes bras lorsque je ne me sens pas bien
Parfois, j'aimerai quand je devine ta douleur pouvoir te serrer dans les miens
Je voudrais tellement pour toi que tous ces maux cessent
Te protéger pour qu'enfin plus rien ni personne ne te blesse

Pourquoi tous ces mots, alors que tu sais déjà tout ce que je pense ?
Tout simplement car avant toi je ne savais plus les exprimer
Et que depuis, pas un jour ne passe sans que j'ai envie de crier
Que de t'avoir près de moi, c'est une chance et une joie immense


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Without You I'm nothing
Strange infatuation seems to grace the evening tide.
I'll take it by your side.
Such imagination seems to help the feeling slide.
I'll take it by your side.
Instant correlation sucks and breeds a pack of lies.
I'll take it by your side.
Oversaturation curls the skin and tans the hide.
I'll take it by your side.

tick - tock x3
tick - tick - tick - tick - tick - tock

I'm unclean, a libertine
And every time you vent your spleen,
I seem to lose the power of speech,
Your slipping slowly from my reach.
You grow me like an evergreen,
You never see the lonely me at all

I...
Take the plan, spin it sideways.
I...
Fall.
Without you, I'm Nothing.
Without you, I'm nothing.
Without you, I'm nothing.
Take the plan, spin it sideways.
Without you, I'm nothing at all.

Insom'Nuit


La nuit arrive, comme un long silence
L'introspection, la tourmente commence
La nuit de son noir manteau devient une amie
Je l'apprivoise, je l'attends, je me confie
Elle seule, connaît ma sombre douleur
Mon vrai visage reprend ses couleurs
Plus de masque, plus d'artifice
Pas de mises en scène calculatrices
Pas besoin de dissimuler
Il n'y a plus que le vrai
Les heures défilent, sans que le sommeil
vienne perturber ce doux et sombre recueil

L'insomnie en permanence, comme une amie bienveillante
me prend dans ses bras, pour me préserver de Morphée
Mon esprit devient libre, mes pensées triomphantes
Mon corps n'est plus le maître, ses actes lui sont dictés
Les pensées vagabondent, elles vont et viennent
Rien ne semble pouvoir les arrêter, et la peine
Refait surface, ma vraie nature renaît la nuit
Telle une bête torturée, ma souffrance rugie
Elle se libère de moi, elle devient incontrôlable
L'essence même de mon être devient indomptable
Le temps que le corps se repose, l'esprit se torture
Il se tourmente, la douleur revient, comme une brûlure

La mélancolie remplie tout mon corps, comme paralysée
Je suffoque, je gémis en silence, pour ne pas réveiller
Les âmes en paix, les esprits reposés présents à mes côtés
Le corps endormi, l'esprit prisonnier veut se venger
Les fantômes reviennent, je veux m'enfuir, pas d'issue
Je me débats, mais rien n'y fait, ils ont le dessus
Je veux crier, je veux pleurer, mais en vain
Je suis enchaînée, libérée quand vient le matin
Les heures durent une éternité, je suis à l'agonie
Le souffle coupé, j'attends désespérément une accalmie

Le matin revient, le corps se réveille et capture
Cet esprit vengeur, qui ressent la matinale morsure
Le corps redevient maître à bord,
L'esprit rugie et de douleur se tord
Perpétuel combat intérieur, qui n'aura pas de fin
L'esprit rebelle ne démord pas, il répand son venin
Poison indécelable la journée,
devient mortel la nuie déclarée

La nuit, la douleur se répand sous ma plume
Les mots la matérialisent, elle devient vivante
Elle distille un étrange parfum d'amertume
Elle se dévergonde, plus mordante et brûlante
Elle dicte sa loi, telle une maîtresse vaniteuse
Elle vit dans la pénombre, elle devient ambitieuse
Les mots lui donnent des ailes, elle se propage
Elle prend la possession de tout mon entourage
Elle m'emprisonne dans sa mégalomanie
Elle déverse les mots en des lignes à l'infinie
Comme une libération, les mots l'apaisent
Elle me sent mal à l'aise, sent mon malaise
Elle pénètre tous mes sens, elle brouille mes pensées
Elle me tétanise, elle me contrôle, je suis possédée
Elle me souffle les mots, se rit de moi
Tel un félin qui joue avec sa proie
Son règne ne vit que la nuit
Le reste du temps, endormie

Le matin revient, la douleur se rendort
Fatiguée, je me lève et j'use d'artifice
pour que nul ne puisse s'imaginer mon sort
La nuit est mon secret, elle est salvatrice
Elle me permet d'exprimer ma douleur
Et vivre la journée sans pleur
La nuit est mon amie et mon bourreau
Elle me rend torturée et exorcise mes maux


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Narcoleptic
Slip and stumble at my first offences
It's not treason, it's no lie
You talk in paragraphs
I write my sentence
It's not treason, it's no lie

It seemed a place for us to dream x 2

Crush and crumble under your defenses
It's not treason, it's no lie
You frame the photograph
I sit on fences
Change of season, love can die

It seemed a place for us to dream x 4

If we tear out the tumor
It's later, never sooner
If we tear out the tumor
It's later, never sooner

It seemed a place for us to dream x 2

You'd better keep it in check
Or you'll end up a wreck
And you'll never wake up
You'd better keep it in check
Or you'll end up a wreck
And you'll never wake up
Wake up x3

It seemed a place for us to dream x 2

You'd better keep it in check
Or you'll end up a wreck
And you'll never wake up x 4
Wake up

Aller sans retour



L'aube est à peine levée
L'âme à bout de souffle s'éteint
Enfin cette lutte achevée
Le corps inerte au petit matin

Il ne bougera plus, c'est la fin
Personne n'a rien vu, c'est certain
Et s'envole vers l'horizon enfin
Ce bout de vie, vers un lointain

L'inconnue ouvre ses portes
A l'eau, tous les maux, la douleur
En l'air, une vie de doutes, de pleurs
Le vent sur son passage l'emporte

Redevenir poussière, jeune pousse hier
Laisser derrière soi ses rêves
Dans un dernier soupir crier : "crève !"
Soulager ses pulsions meurtrières

Pleurez, vous, pauvres mortels
Blâmez l'acte, déposer ces fleurs mortuaires
En souvenir d'un assassin bien ordinaire
Riez, car nul, ici, n'est éternel

Le crépuscule naissant
L'âme en liberté vous hante
Vous piquant de sa lame tranchante
Coulent lentement vos larmes de sang

Le repos, elle n'atteindra jamais
La vengeance pour seul objectif
Elle errera, tel un fugitif
Attaquant sa proie sans plus la lâcher

b l i n d

écrit en quelques minutes un soir de crise, violent, sombre et sans espoir, besoin de jeter ces mots, besoin d'écrire ce noir, pour se dessaisir de son emprise ...

un billet d'humeur, aller simple vers les eaux profondes ...

ne suivez pas le guide ... fuyez ...


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You are one of God’s mistakes
You crying, tragic waste of skin
I’m well aware of how it aches
And you still won’t let me in

Now I’m breaking down your door
To try and save your swollen face
Though I don’t like you anymore
You lying, trying waste of space

Before our innocence was lost
You were always one of those
Blessed with lucky sevens
And a voice that made me cry
My oh My

You were Mother Nature’s son
Someone to whom I could relate
Your needle and your damage done
Remains a sordid twist of fate

Now I’m trying to wake you up
To pull you from the liquid sky
’Cause if I don’t we’ll both end up
With just your song to say goodbye

My oh My
A song to say goodbye
A song to say goodbye
A song to say

Before our innocence was lost
You were always one of those
Blessed with lucky sevens
And a voice that made me cry
It’s a song to say goodbye
It’s a song to say goodbye
It’s a song to say goodbye
It’s a song to say goodbye
It’s a song to say goodbye
It’s a song to say goodbye
It’s a song to say goodbye
It’s a song to say goodbye

vendredi, mars 31, 2006

Remember Me



Tous ces silences qui nous rongent
Les maux tus, se perdre en mensonge
Faire comme si rien ne s'était passé
Et ne retenir que l'envie de trépasser

"Ne lui dis pas, personne ne te croira
Il n'y a aucun mal, viens tu aimeras
Je t'initie à la vie, je t'aime tu le sais
Mais cesse de pleurer, tu es à moi à jamais

Mais tais-toi donc , ça la tuera
Tout sur ton passage, tu détruiras
Ce n'est pas ce que tu veux, allez viens !
Rapproche-toi, ce n'est que pour ton bien

Ne te refuse pas à moi, je m'en prendrai à elle
Tu vas tout perdre, allez sois douce viens ma belle
Je vais tout t'apprendre, remercie-moi
Ce sera notre secret, juste entre toi et moi"

Censure, peur de dire la vérité
Oh comme j'ai mal, l'ai-je mérité ?
Oh tout ce sang sur mes mains
Auto-destruction, plus gout à rien

L'histoire sans cesse se répète
La censure jamais ne s'arrête
Taire cette mystèrieuse attirance
Ne pas y accorder trop d'importance

Chut ne lui dis pas
Elle n'est pas en état
Ne plus rien comprendre
Et vouloir, les armes rendre

Enfermer les mots
Occulter les maux
Faire comme si rien n'avait existé
Ne plus les lire, les dire, tout nier

Auto-censure, en devenir autiste
Enfermer le mal, tuer l'enfant triste
L'humour en armure
La timidité en couverture

Et un jour tout explose, toutes les images occultées reviennent
Le silence qui tue, le mal qui veut s'expulser quoi qu'il advienne
Dire à tort et à travers, se vider complétement
Quitte ou double, overdose de calmants

Jouer sa vie, puis se raccrocher aux mains tendues
Lacher prise qui devient plus ou moins ardu
Se reprendre doucement en main
Pour tout réapprendre pour demain

b l i n d


"Ne lui dis pas
Ce n'est qu'à toi (...) Qu'il est si tard, qu'il ne t'étonne plus
Qu'il ne sait pas et qu'il n'a jamais su
Que bientôt l'hiver
Si c'était à refaire
Mais "chut" mieux vaut se taire
Ne lui dis pas" (JJG)


A tous ces maux accumulés, à tous ces pleurs d'aujourd'hui, à vous qui avez détruit mes fondations ... A vous qui m'avez poussée à l'auto-destruction, à me croire malade ............ A toi qui a tout déclenché ............. Je n'arrive meme pas à vous haïr .......... mais un jour de vous je vais me guérir ......


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Special needs

Remember me when your the one that's silver screened
Remember me when your the one you always dreamed
Remember me whenever noses start to bleed
Remember me : special needs

Just nineteen, a sucker's dream
I guess I thought you had the flavour
Just ninetten, a dream obscene
With six months off for bad behaviour

Remember me when you clinch your movie deal
Think of me stck in my chair that has 4 wheels
Remember me through flash photography and screams
Remember me : special dreams

Just nineteen, a sucker's dream
I guess I thought you had the flavour
Just ninetten, a dream obscene
With six months off for bad behaviour
(B. Molko)

Haemoglobin is the Key


Ce texte m'avait inspirée ces maux là lorsque j'étais dans un endroit blanc (Juillet 2005)

Coule, en moi, une rivière de sang
Tout ce rouge en flaque, vivre sans
L'hémoglobine, ma déesse de la mort
Mon alcool profond, tout fuit sans remord

On aimerait que le noir revienne, que tout s'arrête
Se vider entièrement du mal, imaginer les mouettes
Mon paradis, revoir la mer, dans un dernier soupir
S'enfuir de ce film, effacer ce faux sourire

Mais personne ne veut croire ou entendre ce discours
Tout mettre en oeuvre pour survivre, vivre tout court
Atterrir dans ces murs blancs, où le rouge est omniprésent
Ne plus contrôler en venir à l'auto-destruction sans objet contendant

Prendre et reprendre des calmants qui donnent l'illusion
Faire semblant mettre son masque user d'imagination
Se sentir en prison et pourtant cette dernière c'est nous-même
Partir fait envie autant que peur, guérir un doux leurre, rester blême

Se retrouver en face de soi, détester l'image, vomir sa vie
Entourée de patients, où l'on attend, ne plus avoir d'envie
Lier quelques affinités, passer le temps, mais le mal est toujours là
S'isoler, pleurer toujours, vouloir s'en sortir pour les autres, pas pour soi

Combien de temps ? Tout le monde sans cesse se pose la question
Personne ne dit mot, et un retour en chambre frustré, rempli de déceptions
Les crises d'angoisse augmentent, premiers jours difficiles
Rien ne s'éclaire, rester dans la brume, se faire de la bile

Le sang purifie ....
On nous l'a appris ...

Départ retardé ...
Que l'on veut précipiter

Douleur physique
oublier celle psychique

Compter les semaines, les jours, les minutes les secondes
Briser l'armure, accepter de revoir ses démons immondes


b l i n d
il fait noir, mais je ne trouve pas encore l'interrupteur ..........



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Hamoglobin

I was hanging from a tree
Unaccustomed to such violence
Jesus looking down on me
I'm prepared for one big silence

How'd I ever end up here
Must be through some lack of kindness
And it seemed to dawn on me
Haemoglobin is the key

Haemoglobin is the key
To a healthy heart beat
Haemoglobin is the key
To a healthy heart beat

At the time they cut me free
I was brimming with defiance
Doctors looking down on me
Breaking every law of science
How'd I ever end up here?
A latent strain of color blindness
Then it seemed to dawn on me
Haemoglobin is the key

Haemoglobin is the key
To a healthy heart beat x4

Now my feet don't touch the ground
Now my feet don't touch the ground
Now my feet don't touch the ground
Now my feet don't touch the ground

As they drag me to my feet
I was filled with incoherence
Theories of conspiracy
The whole world wants my disappearance
I'll go fighting nail and teeth
You've never seen such perseverance
Gonna make you scared of me
Cause haemoglobin is the key

Haemoglobin is the key
To a healthy heart beat x4

Now my feet don't touch the ground X8

(B. Molko)

You 're the One




Without you I'm nothing, selon moi le meilleur album du groupe, des heures et des heures
d'écoute ...

My Sweet Prince

Never thought you'd make me perspire.
Never thought I'd do you the same.
Never thought I'd fill with desire.
Never thought I'd feel so ashamed.

Me and the dragon can chase all the pain away.
So before I end my day, remember..
My sweet prince, you are the one
My sweet prince
you are the one

Never thought I'd have to retire
Never thought I'd have to abstain
Never thought all this could back fire
Close up the hole in my vain

Me and my valuable friend
can fix all the pain away
So before I end my day
remember
My sweet prince
you are the one
My sweet prince
you are the one
you are the one
you are the one
you are the one
you are the one

Never thought I'd get any higher
Never thought you'd fuck with my brain
Never thought all this could expire
Never thought you'd go break the chain

Me and you baby,
still flush all the pain away
So before I end my day
remember
My sweet prince
you are the one
My sweet prince
you are the one
you are the one
you are the one
you are the one
you are the one
you are the one
you are the one
you are the one
you are the one
My sweet prince
My sweet prince


Blind


Dans ce blog, je vais partager avec vous mes chansons coups de coeur et mes photos préférés de Brian ...



Ma chanson fétiche du dernier opus de Placebo ... voici les paroles


Blind
If I could tear you from the ceiling,
And guarantee a source divine,
Rid you of possessions fleeting,
Remain your funny valentine.
Don't go and leave me,
And please don't drive me blind,
Don't go and leave me,
And please don't drive me blind.
If I could tear you from the ceiling,
I know best have tried,
I'd fill your every breath with meaning,
And find a place we both could hide.
Don't go and leave me,
And please don't drive me blind,
Don't go and leave me,
And please don't drive me blind.
You don't believe me
But you do this every time,
Please don't drive me blind,
Please don't drive me blind.
I know you're broken (x3)
If I could tear you from the ceiling,
I'd freeze us both in time,
And find a brand new way of seeing,
Your eyes forever glued to mine.
Don't go and leave me,
And please don't drive me blind,
Don't go and leave me,
And please don't drive me blind.
And please don't drive me blind. (x4)
I know you're broken (x3)